SOS Écureuil Roux et Espèces Sauvages.

Qui sommes nous ?

SOS Écureuil Roux et Espèces Sauvages est une association pour la protection, l’observation, et l’initiation à la faune sauvage.

Association loi 1901 n° RNA: W604002962

L’association SOS Ecureuil Roux et Espèces Sauvages a été créée le 13 mars 2010 et a été déclarée et enregistrée à la sous-préfecture de Senlis sous le N° W604002962. L’association a été créée vu la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association et vu la loi du 16 août 1901 portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi précitée. Sa parution de création au journal officiel est du 15 mai 2010.

Son numéro d’identifiant SIREN de l’INSEE du 2 mai 2011 est 532 062 098 (00019)

Les membres créateurs de l’association ont défini l’objet de celle-ci en retenant les actions suivantes :

  • La protection, l’aide à la reproduction, l’observation, et l’initiation à la faune sauvage.
  • Notre association de défense de la faune sauvage a pour but de former et de rassembler des personnes ayant des connaissances sur des espèces peu ou mal connues et qui aimeraient mettre à profit leur expérience auprès des adhérents et du public :
  • Favorisant la protection et le sauvetage des espèces sauvages par des Projets d’installation d’écuroduc et éventuellement de Sauvetage des jeunes avec remise en liberté dans l’espace naturel le plus proche de leur naissance.
  • De favoriser la reproduction des espèces sauvages dans leur espace de vie par un soutien en nourriture, eau et minéraux pendant les périodes défavorables.
  • D’observer et faire connaître ces espèces en organisant des « Sorties Nature ».
  • D’initier et informer pour ancrer les différentes actions, telle que la Formation des adhérents à la connaissance de l’écureuil roux et d’autres espèces sauvages et en impliquant le plus possible les écoles. .

Nous rejoindre

Votre aide nous est précieuse, votre adhésion nous permettra de continuer notre action.

Bulletin d’adhésion

Historique

Notre association SOS Ecureuil Roux et Espèces Sauvages a été créée le 22 avril 2010. Elle a puisé sa motivation dans le dynamisme d’un groupe de personnes (habitants d’un quartier), entraîné par son Président Fondateur Dominique Baillie. Celui-ci avait constaté et ce depuis plusieurs années, bien avant la création de l’association, que l’Ecureuil Roux était en péril dans le coteau arboré, jouxtant son jardin et partiellement, la propriété de la Ville de Pont-Sainte-Maxence. Cette proximité, l’a amené à une observation régulière de l’écureuil et de s’y intéresser d’une façon approfondie, presque scientifique. Très motivé, Dominique Baillie a souhaité partager ses observations en publiant. Ses publications ont suscité l’intérêt du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris et plus particulièrement en la personne de Jean-Louis Chapuis, chercheur spécialisé sur les espèces d’écureuils dans le Monde…

Rencontrant D. Baillie dans son jardin de Pont-Sainte-Maxence, ils évoquent la prédation de l’écureuil roux et plus particulièrement la disparition de celui-ci dans les milieux urbains où l’animal se réfugie pour se nourrir et se reproduire. Le constat est vite fait et le péril vite repéré : le croissement sans limite, des véhicules automobiles dans l’espace naturel de vie de l’écureuil. L’amplitude des écrasements des écureuils roux, lors de ses déplacements sur les voies routières, le rendant très vulnérable, devenait insupportable…

D. Baillie, s’est vite interrogé, et proposé une solution technique et palliative à Jean-Louis Chapuis. Celui-ci encourage D. Baillie à développer son idée, à la réaliser et la tester dans un espace naturel.

  1. Pour ce qui était de l’idée, D. Baillie se l’était déjà imaginé. Utiliser une corde traversant en hauteur, les voies routières et celle-ci fixée aux arbres de chaque côté de la rue, pourrait faire l’affaire. Cette idée a été confirmée au même moment par une association des Alpes qui l’a expérimenté sur une route de Savoie (lu dans un article de presse).
  2. Les connaissances techniques, avec l’utilisation d’amarre et de cordes, D. Baillie était un habitué et de surcroît très expérimenté. Sa passion pour la navigation sur voiliers en Bretagne, l’amenait à exceller dans la manipulation des cordages et la technique des nœuds… Le matériel, il l’avait ou pouvait facilement se le procurer. Donc pas d’obstacle !
  3. L’Espace naturel était tout trouvé, un grand hêtre se dressait dans son jardin, une quantité de grands arbres occupés le massif forestier communal, tout cela tombait à pic, pour se lancer dans la réalisation, le montage et en finalité, l’expérimentation de ce qui, pour lui et notre association, s’appellerait un « ECURODUC ».
  4. D. Baillie a intéressé des défenseurs locaux de la nature. Ayant pris contact avec lui et motivés pour bâtir un projet, en l’occurrence un Ecuroduc, les grimpeurs d’arbres étaient les bons éléments pour préparer et installer le dispositif expérimental.

Une fois installé, l’Ecuroduc a vite laissé apparaître des imperfections techniques. D. Baillie assisté de ce que seront les premiers membres de notre association, a analysé et vite corrigé les problèmes techniques survenus. Au fil des interventions, L’Ecuroduc devenait de plus en plus fiable. Les écureuils roux du coteau ont rapidement compris qu’ils pouvaient utiliser un moyen rapide, et abrités des prédateurs pour venir chercher noix et noisettes dans des mangeoires construites et installées à proximité. Attirés par la nourriture, les écureuils ont utilisé ce nouveau mode de déplacement, ce qui était impératif pour assurer la réussite de l’Ecuroduc.

Jean-Louis Chapuis, lors d’une visite pour assister et constater que le dispositif fonctionnait, a rappelé et briefé les futurs membres de l’association (en cours de création) qu’il fallait utiliser et communiquer sur le projet d’une façon pédagogique. Qu’il fallait avant tout se préoccuper de l’avenir de l’écureuil roux et sa disparition pour la fin du siècle… ainsi que d’autres espèces sauvages… Un devoir de pédagogie deviendrait le leitmotiv de notre association.

L’association SOS Ecureuil et Espèces Sauvages par ses représentants, dans ses premières années de fonctionnement, a beaucoup dialogué avec les élus de la ville de Pont-Sainte-Maxence ainsi qu’avec les responsables techniques de l’Office National des Forêts. Dans la première année de vie associative, les membres se préparaient à l’installation d’Ecuroducs…

Sur proposition aux élus communaux, un premier Ecuroduc serait installé dans le quartier de « Les Terriers » entre la forêt d’Halatte et le parc d’une école maternelle. Un franchissement régulier d’écureuils sur la rue Salvatore Allende avait été identifié. La commune financerait le dispositif par l’intermédiaire d’une subvention associative de fonctionnement. Lors de l’installation de l’Ecuroduc, le 28 mai 2011 dans le parc des écoles Paul Verlaine et Robert Desnos, le maire et le président de SOS Ecureuil Roux et Espèces Sauvages, ont dévoilé le panneau explicatif et procédé à l’inauguration. La convention a été signée par le maire et le président D. Baillie. Les élèves de l’école maternelle avaient fait une exposition sur l’écureuil roux et les arbres de la forêt.

L’association a installé 9 Ecuroducs en majorité sur le territoire du Parc Naturel Régional Oise-Pays de France. Ces installations étaient portées par et avec l’aide des communes. Sept projets ont été étudiés par l’association. Certains de ces projets, n’étant pas soutenus par les collectivités, n’aboutiront pas. Pour d’autres, l’espace urbain dans lesquels les Ecuroducs devaient être installés, a été modifié… les projets ont été reportés ou abandonnés…

Les visites des sites avec les demandeurs de projets, permettent rapidement de faire une expertise précise de la demande, mais surtout d’envisager les meilleures possibilités de faisabilité. Une implication des élus ou responsables territoriaux rencontrés permet également de les impliquer dans les techniques envisagées et peuvent plus facilement appréhender le niveau de l’engagement financier. L’association apporte, et apportera les conseils techniques dans le respect des demandes des collectivités (ou autres). Si un projet n’était pas correctement envisageable, l’association déclinerait de facto l’étude et sa réalisation.

Enquéte sur l’écureuil roux

Une enquéte est menée par Jean-Louis Chapuis (MNHN) & Laurent Tillon (ONF), sur la répartition de l’écureuil roux en France.

Si vous avez vue des écureuils, alors, cliquer sur le sigle du muséum et envoyez vos observations en un clic via le formulaire en ligne !

Annonces

  Si vous disposez de noix dont vous ne savez que faire, notre association serait intéressée. Notre consommation annuelle de noix est importante, et nos réserves risquent de s’épuiser d’ici le mois de Mai.

Nous sommes actuellement à la recherche de plusieurs photos :

Ces photos nous seront utiles pour mettre en évidence la différence entre les deux espèces d’écureuils, afin d’éviter toute confusion. L’écureuil d’Amérique, par exemple, ne possède pas de pinceaux aux oreilles. Ainsi, si votre photo d’écureuil noir en possède, cela nous aidera à illustrer clairement la différence entre ces deux espèces.

  • Écureuil de Finlayson.
  • Écureuil à ventre rouge.

Nous insistons sur le fait que les photos doivent être de votre prise de vue, afin de respecter les droits d’auteur.

Merci.